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Archibald, l'archiviste

1 juin 2008

93

Dans la mangrove calme et sans fin du repos,
J'ai posé sur une des verte berge de mon esprit.
Il en rêvait, ainsi que mon corps et ma peau,
Enkilosés par mes idées, pensées et théories,
Bouillonantes et tournoyantes jusqu'à rendre folie.

Bouillonante et tournoyante jusqu'à rendre folie,
Etait la jeune fille dansante dans mes bras
Et dans mes souvenirs revenus à la vie.
Le temps d'un instant elle était juste à moi,
M'offrant ses regards verts et ses sourires de joie.

M'offrant ses regards verts et ses sourires de joie
A la lumière tamisée, orangée du poète,
Elle était la muse dessinée mainte fois
Sur mille toiles, romans et pensées d'autrefois.
Elle allongeait son corps, belle et muette.

Elle allongeait son corps, belle et muette
Sur les draps rouges et chauds d'un amour vermeil.
Ses cheveux noir de jai, dans l'ombre desuette,
Ondulaient comme les rayons d'un sombre soleil
Dansants les rythmes ensorceleurs de la couette.

Guiz, le 27/05/08 à 20h06

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1 juin 2008

92- Concours

Dans l'espace clos où se décident les avenirs,
Je me retrouve assis, immobile et impuissant.
Mon destin est joué, et mes mains tremblent de faillir,
Elles tremblent d'impuissance devant l'avenir fuyant.

Je me retrouve assis, immobile et impuissant
Dans l'âtre puant où mille pensées ont combattu,
Où les corps torturés ont mêlés leurs encens;
C'est l'atelier silencieux du boureau ténu.

Dans l'âtre puant où mille pensées ont combattu,
L'air est devenu un pu opaque et oppressant
Dans lequel flotte par millier et sans but

Mortes théories et contre-exemples agonisants.
Au gré de nos respirations devenus râles,
Le temps continu son oeuvre derrière ses châles.

Guiz, le 14/05/08 à 22h00 (une partie en épreuve d'anglais, concour)

1 juin 2008

90- Musique

Je décolle... le monde n'existe plus les yeux clos.
Plus un bruit, le silence me pénètre de part en part.
Mon esprit s'est vidé de ses vieux cauchemards
Et tout mon corps n'attend qu'une chose, j'entend son écho...

C'est un feu d'artifice qui éclate tout près de moi,
Mes yeux se crispent comme ceux d'un nouveau né
Et mon dos frissonne d'un plaisir violenté
Par le son, ses rythmes exarcerbés et cette voix.

Mes battements de coeur s'accélerent, s'embalent,
Et seul dans mon univers décoloré,
Je laisse mon corps s'envoler dans les nuées

Sombres et occupées de milles anges rouges et sales.
Et tout comme moi, poussés dans une danse infernale,
Ils oublient leurs vies et leurs profonds râles.

Guiz 14/03/08 à 14h12

1 juin 2008

88

Au matin d'une journée annoncée morose,
Un sentiment de solitude, d'incompréhension
Ou d'unicité, de supériorité, de sustentation
Submerge mon pauvre coeur à l'eau de rose.

Pourquoi serais-je mieux que celui-ci, celui-là?
Peut être que ce déguisement social en est la cause,
Ce fossé entre ce que l'on pensera de moi
Et ce que je suis, est ma force, ma Chose.

Pourquoi ceux qui ne me connaissent pas ainsi
Essayent de me voir parfait, bien dans la norme?
Je ne serais jamais en tout point conforme
A ce que vous attendez de moi et de mon esprit.

Je n'ai pas cet évident regard commun.
Là où vous ne voyez qu'un bateau glissant sur l'eau,
Je vois quantité de lois physiques en divers points
Et l'étrange beauté d'un dieu des mers et ses dévots.

Guiz, 25/02/08

20 octobre 2007

87-

87-

Ce soir comme tant d'autres de par le passé,
Je m'endors non sans peine, fatigue et nervosité.
Une ombre, au dessus de ma lourde tête,
M'observe de ses grands yeux malhonnetes.

Depuis que mon corps a quitté mon étude
Et oublié le boulet de ma servitude,
L'être inconnu anime mon esprit amorphe
D'un fouilli de théories endomorphes.

"Qui étaient tous ces grands savants et génies,
Etaient-ils seulement humains ou doués de magie? "
Alors les muscles atrophiés et l'esprit éseulé

Se laissent gagner par la nuit et l'obscurité
Tandis que l'ombre et les fantomes de mes amours
Attendent patiemment leur existence d'un jour.

Guiz, le 17/10/07 à 14h20

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29 septembre 2007

86

86

Sans mes rêves et sans mes profondes douleurs,
Le fantôme de moi-même je ne puis qu'être.
Sans mes codes et mes amoureux cache-coeurs,
Les pastels de ma vie ne pourrait vous paraitre.

Sans ma voix et sans mes doigts explorateurs,
Je ne saurais être que mon maigre squelette.
Sans mon coeur et mon fol esprit voyageur,
Je me trainerai un regard vide et désuet;

Je ne serais qu'une flaque sans odeur ni forme,
Absorbant les visages et regards qui, par pitié,
Ont penchés quelques mondes imaginaires difformes
Au dessus de mes yeux livide et abandonnées.

Guiz, le 28/09/07à 11h49

15 septembre 2007

85-

Lorsque j'explore les méandres de mon coeur,
Alors apparaissent une déesse en lambeau,
Le visage flou, passé, blanchâtre est sa peau,
Puis une ancienne muse parée de fleurs.

Cette dernière, sur une foule de coussins,
Se prélasse, s'endort, exhibant sa paresse
Aux yeux du poète qui, ne modérant ses carresses,
Illuminait sa peau et son papier sous ses mains.

Cette oeuvre parfaite devant le jeune artiste,
Eclairée de milles rayons de l'astre blanc,
Envoute mon âme, éclaire mes yeux de diamants,

Rend allegrement l'oubli à l'homme triste,
Donne à cette jolie muse tour de velour et trônes,
Me laissant attribuer de mon coeur la couronne.

Guiz, le 12/09/07 à 13h37 pour Jessice Ardoin ( Audrey marc )

85

15 septembre 2007

84- Autoportrait

Autoportrait

"Quel est ce homme si étrange maman?
Celui-là !! Celui qui affiche un gai sourire,
Le seul costumé de farces sans saphir,
Au milieu de ces gens identiques et dégoutants."

"C'est une vieille connaissances de souffrances,
Un être appartenant à cette grande secte
De ceux qui, de leur passion la plus secrete,
Ont la vie complexe et leur âme en errance."

-C'est aussi un de ces anciens romantiques,
Traitan mon coeur comme le plus grands trésors
Et la pires des gangrènes chimériques.-

"Il tient ce sourire avec la force des remords,
Son costume pour les rires de sa future vie."
-Un simple homme déguisé de ses envies.-

Guiz, le 11/09/07 à 18h15

15 septembre 2007

83

83

A l'ombre de l'odieux et facile mensonge
Ou sous la lourde lumière de la vérité,
De jeunes gens découvrent les songes
Eternels de l'amour et leur complexité.

Sur la langue orvélienne des coeurs légers
Ou sur les yeux humides des transfigurés,
Les discours d'épanchements ou de rejet,
Seront toujours misérables devant la vérité.

Alors, entre les découvertes amoureuses et
L'inéfabilité de nos coeurs torturés,
N'existerais-t'il pas une entité perdue,
A jamais enfouie et désormais inconnue ?

Celle-ci serait la clé de nos muettes lèvres,
Exposerais toutes nos joies et plaisirs
Nos tristesses, nos oublis, nos êtres, nos râles.

Nos âmes apparaitraient comme seule sur la grêve,
Facile à comprendre, appréhender et ravir.
La compréhension, du moi par lui-même, idéale.

Guiz, le 26/08/07 à 23h22

15 septembre 2007

82-

82

Mon amour est partit à bien des lieux de ma voix,
Dans un pays anciennement de peines et oublis,
De liqueurs excitants corps et esprits
Et de fumées nous rappelant un Autrefois.

Mon amour est partit à bien des lieux de mes mains,
Seules et muettes sans ta chaude peau
Comme mon coeur dans sa boite de satin,
Solitaire et aveugle sans ta vue et tes mots.

Ainsi, allongé sous ce ciel étoilé d'été,
Ce n'est pas ton petit corps qui maltraite
Mon esprit sans lumière en cette chaude soirée,

Mais ta présence, qui fait horriblement défaut
A mon coeur, corps et âme de pieux poète.
Juste prendre ta main, tes lèvres, oublier ces maux.

Guiz, le 14/08/07 pour Jessica Ardoin

15 septembre 2007

81 Tableau

Tableau

Passant par quelques chemins égarés,
Par hasard se posent mes yeux assoifés
Sur une toile de maître et ses façons,
Sur ce paysages et tous ses horizons.

Cette montagne, peinte puis regardée, scrutée
Par ces milliers de paires d'yeux absorbés
Dans cette beauté impressioniste légendaire,
Se voyait le berceau de l'astre séculaire.

Alors, dans la rougeur amoureuse du ciel,
Se mouvait un morceau abondonné de nuage.
Deux ailes d'un ange poussé par les âges,

Tombé à terre par qulques démons vermeil,
Laissait au soleil couchant et sa douce lumière
Le soin de magnifier l'oeuvre pour les regards [de chairs]

Guizmo, le 07/08/07

30 juillet 2007

Archive

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2__Pourquoi

54764356

3__Ma_mort

4__Le_retour

5__C_est_fini_mais

6__Encore_une_fois

7__je_t_ai_offert_mon_coeur

8__elles_m_ont_fait_trop_de_peine

9__Je_suis_un_ange_triste

Guiz_jess

10__Que_me_reste_t_il

11__Qui_es_tu

14__Pens_es_d_apr_s_midi

15__Je_t_aime

16__Spleen_et_deceptions

17__Pauvre_vie

19__La_belle_lune

20__Quel_est_ton_visage

21__Pourquoi_les_hommes

22__Cr_puscule

19_05_05___58_

23____belle_d_esse

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27__Le_silence

28__La_mer

29__Comment

30__Douce_d_esse

31__N_ai_pas_peur

32__La_solitude_et_l_infini

33__L_amour

34__Schizo

35__Les_mots__amis

36__Douce_France

37__Comme_le_temps__elles_s_enfuient

03_06_05___36_

38__Le_pr_sent

39__Prise_de_conscience

40__Lorsqu_une_vie_est_souffrance

41__Lorsque_la_passion_fait_sa_place

42__A_ma_grand_m_re

43_Ah_le_fameux_r_ve

44__L_oiseau

45__Prose_pour_amoureux

03_06_05___98_

46__Notre_destination__le_Stix

47__Retrouver_une_amie

48__Mots_assassins

49__L_entrevue_tant_attendue

50__A_l_aube_du_jour

51__Le_vol_dans_les_nuages

52__Traitrise

03_06_05___68_

53__Coeur_triste

54__L_oubli_et_la_peur

55__Orgasme

56__La_mort_d_un_amour

57__R_verie

58__Connerie_et_libert_

59__Mon_labyrinthe

60__Petite_f_e

61___Mesdames_messieurs_

62__Le_long_de_l_infini

63__Justes_quelques

64__Petite__toffe

65__R_veil

66__Le_pacifique

67__Boule_de_t_n_bre

68__Le_temps

69__le_D_part

Photo_0184

70__Second_visage

71__Nostalgie

72__A_coeur_ouvert

73__Feux_d_artifices

74__Torture_de_l__me

75__Sans_titre

76__Un_gout_de_pass_

78__Partir__a_l__ombre_des_jeunes_filles_en_fleurs_

79__L_amour_est_un_petit_plaisir

26_11_2006_048_copie_2

80__Ce_soir

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