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Dans la mangrove calme et sans fin du repos, Bouillonante et tournoyante jusqu'à rendre folie, M'offrant ses regards verts et ses sourires de joie Elle allongeait son corps, belle et muette Guiz, le 27/05/08 à 20h06
J'ai posé sur une des verte berge de mon esprit.
Il en rêvait, ainsi que mon corps et ma peau,
Enkilosés par mes idées, pensées et théories,
Bouillonantes et tournoyantes jusqu'à rendre folie.
Etait la jeune fille dansante dans mes bras
Et dans mes souvenirs revenus à la vie.
Le temps d'un instant elle était juste à moi,
M'offrant ses regards verts et ses sourires de joie.
A la lumière tamisée, orangée du poète,
Elle était la muse dessinée mainte fois
Sur mille toiles, romans et pensées d'autrefois.
Elle allongeait son corps, belle et muette.
Sur les draps rouges et chauds d'un amour vermeil.
Ses cheveux noir de jai, dans l'ombre desuette,
Ondulaient comme les rayons d'un sombre soleil
Dansants les rythmes ensorceleurs de la couette.