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Archibald, l'archiviste
1 juin 2008

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Dans la mangrove calme et sans fin du repos,
J'ai posé sur une des verte berge de mon esprit.
Il en rêvait, ainsi que mon corps et ma peau,
Enkilosés par mes idées, pensées et théories,
Bouillonantes et tournoyantes jusqu'à rendre folie.

Bouillonante et tournoyante jusqu'à rendre folie,
Etait la jeune fille dansante dans mes bras
Et dans mes souvenirs revenus à la vie.
Le temps d'un instant elle était juste à moi,
M'offrant ses regards verts et ses sourires de joie.

M'offrant ses regards verts et ses sourires de joie
A la lumière tamisée, orangée du poète,
Elle était la muse dessinée mainte fois
Sur mille toiles, romans et pensées d'autrefois.
Elle allongeait son corps, belle et muette.

Elle allongeait son corps, belle et muette
Sur les draps rouges et chauds d'un amour vermeil.
Ses cheveux noir de jai, dans l'ombre desuette,
Ondulaient comme les rayons d'un sombre soleil
Dansants les rythmes ensorceleurs de la couette.

Guiz, le 27/05/08 à 20h06

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