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A l'ombre de l'odieux et facile mensonge
Ou sous la lourde lumière de la vérité,
De jeunes gens découvrent les songes
Eternels de l'amour et leur complexité.
Sur la langue orvélienne des coeurs légers
Ou sur les yeux humides des transfigurés,
Les discours d'épanchements ou de rejet,
Seront toujours misérables devant la vérité.
Alors, entre les découvertes amoureuses et
L'inéfabilité de nos coeurs torturés,
N'existerais-t'il pas une entité perdue,
A jamais enfouie et désormais inconnue ?
Celle-ci serait la clé de nos muettes lèvres,
Exposerais toutes nos joies et plaisirs
Nos tristesses, nos oublis, nos êtres, nos râles.
Nos âmes apparaitraient comme seule sur la grêve,
Facile à comprendre, appréhender et ravir.
La compréhension, du moi par lui-même, idéale.
Guiz, le 26/08/07 à 23h22