29 septembre 2007
86
86 Sans mes rêves et sans mes profondes douleurs, Sans ma voix et sans mes doigts explorateurs, Je ne serais qu'une flaque sans odeur ni forme, Guiz, le 28/09/07à 11h49
Le fantôme de moi-même je ne puis qu'être.
Sans mes codes et mes amoureux cache-coeurs,
Les pastels de ma vie ne pourrait vous paraitre.
Je ne saurais être que mon maigre squelette.
Sans mon coeur et mon fol esprit voyageur,
Je me trainerai un regard vide et désuet;
Absorbant les visages et regards qui, par pitié,
Ont penchés quelques mondes imaginaires difformes
Au dessus de mes yeux livide et abandonnées.
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